Il y a quelques semaines, on a pu voir une pelleteuse
descendre entre les deux ponts et les deux quais du centre de Saint-Loup par l’accès
de la place Jean Jaurès.
Qui donc pouvait avoir fait rouler une pelle à cet endroit ?
C’est le Président de l’AAPPMA de St Loup, Jean-François
DEVOILLE, qui m’a répondu. Je cite :
« J’étais sur les lieux pour surveiller les travaux.
Ces interventions dépendent directement de la loi sur l’eau et du code de l’environnement.
Les textes prévoient que l’on peut araser ce qu’on appelle les atterrissements
de cailloux sans pénétrer dans le lit de la rivière et dans la limite de la
ligne d’eau. Pourquoi ? Simplement pour éviter que les engins pénètrent
dans l’eau et détruisent la faune et la flore, physiquement avec leurs chenilles ou chimiquement avec leurs huiles.
Cette pratique est très courante. Le surplus est prélevé et
une machine scarifie le reste pour que, lors d’une crue, le cours d’eau reforme
lui-même son lit le plus naturel.
Ces travaux sont soumis à une autorisation préfectorale dont
les services de l’Etat responsables sont la DDT(Direction des Territoires) et l’ONEMA
(Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques). Ces deux services
constituent ni plus ni moins que la police de l’eau. »
Me voilà renseigné… et le lecteur aussi.
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